8 essentiels et coup de coeur pour les treks

Pas besoin de sommet pour vivre l’aventure. Parfois, elle commence dès qu’on enfile ses bottes et qu’on sent le sac peser sur les épaules. Le vent, la boue, les rires, les imprévus… c’est tout ça qui fait le charme du trekking. Au fil des kilomètres, j’ai fini par identifier mes indispensables, ces trucs qui sauvent la mise, rendent le trek plus doux ou simplement plus humain.

Aujourd’hui, j’ouvre mon sac à dos pour vous partager mes 8 essentiels, ces compagnons de route qui rendent chaque sortie plus simple, plus sûre et tellement plus riche.

1-    Couteau Opinel et 🇨🇭

Cet outil tombe d’ailleurs dans les trois accessoires essentiels pour la survie en forêt. Ils sont utiles pour différentes choses: manger, couper de la corde ou des racines. Je ne pourrais plus m’en passer. Opinel offre différentes options, j’ai opté pour le kit couteau - fourchette - cuillère - petite serviette, un quatre dans un quoi! Je l’adore. Il faut quand même être prudent car sa lame est très coupante. En situation de survie, vous pourriez même vous fabriquer une lance pour chasser! Combiné avec mon Opinel, j’ai également toujours sur moi mon couteau suisse multifonctions: tournevis, lime, ciseau, loupe, pic, lames de couteau, ouvre-bouteille, etc.

2-    Shit kit

 Ben oui… mon shit kit! 😄 Ça aussi, je ne pourrais plus m’en passer! Vous êtes curieux, hein ?

Mon kit, compris dans un petit étui, est composé de feuilles de papier hygiénique, de lingettes humides et une mini-truelle. En trek, il arrive parfois qu’on croise des toilettes sèches, mais la plupart du temps… il faut se trouver un « spot » quelque part!

J’ai créé mon shit kit lors de mon voyage au Pérou, où nous avons fait le magnifique trek du Huayhuash. Je vous raconte... nous arrivons à Huaraz, on entame une petite visite de la ville et puis je ressens soudainement, disons, une urgence 😬. Je cherche donc une salle de bain. J'y arrive et j'aperçois un comptoir, le gars derrière me tend la main. Naturellement il veut que je le paie. Je constate alors que pour entrer faire pipi, c'est un sole (monnaie locale péruvienne) et, si je veux du papier, c'est deux soles. Ceux-ci incluent deux feuilles de papier hygiénique! Oui oui, vous avez bien lu: deux feuilles! Hum, je n'irai pas très loin avec ça, me dis-je! J'ai réussi à m'arranger pour cette fois, je vous épargne les détails. Après cet épisode, je me suis dit que j'avais besoin d'un shit kit. 😎 Pendant notre trek de huit jours, c’était presque devenu une routine : après une quinzaine de minutes de marche, j’allais voir Roger, notre guide, je me flattais la bedaine et il savait que c’était « l’heure » 😅. Je partais donc discrètement derrière un rocher ou un buisson… pendant que tout le groupe m’attendait patiemment! Ouin, une chance que j'avais mon shit kit!

3-    La lampe frontale

Nous utilisons Michèle et moi, le même modèle, la Storm 450 de Black Diamond, avec son chargeur qui vient à part. Elle est vraiment fantastique, nous l’adorons. Elle offre les options de lumières blanche, rouge, verte, bleue. L’intensité de la lumière peut évidemment être ajustée. En mode haute puissance, la pile au lithium nous procure approximativement une autonomie de sept heures. C’est qui est vraiment très bien. On apprécie aussi sa fonction « touch » où une simple petite tape sur le côté nous permet de changer d'une programmation de haute intensité lumineuse à une de faible intensité.

Cet accessoire nous suit presque partout, autant en randonnée/trek, qu’en voyage. Un petit format qui se glisse bien dans votre valise, sac à dos, ou même dans un poche de manteau.

4-    Filtre à eau

Pour nos activités en Amérique de nord, nous utilisons un filtre à eau. Nous avons le modèle trois litres de Katahdin. Un autre super accessoire qui sait se faire tout petit une fois bien plié. L’eau en randonnée est essentielle, il est donc super important d’avoir un filtre pour remplir nos bouteilles vides. Si vous allez ailleurs qu’en Amérique du nord, nous vous suggérons fortement d’utiliser plutôt un Stéripen. Celui-ci ne filtre pas l’eau, mais il détruit, en seulement 48 secondes, les virus, bactéries et protozoaires, qui sont des parasites (comme le giardiase et le cryptosporidiose). En français, ces parasites présents dans votre eau vont causer une infection intestinale… vous connaissez la suite! 🤢   

Michèle vous présente d'ailleurs le Stéripen dans son article : Mes 8 essentiels pour le voyage.

5-    Le buff (bandeau multifonctions)

Le foulard, le cache cou, le cache yeux, le bandeau, masque, saharienne. Offert en différentes épaisseurs et de matériaux différents. Cet article est vraiment formidable et polyvalent.

Pour le froid et le vent

• Cache-cou doublé 

Repliez le cache-cou en deux pour plus d'épaisseur et une meilleure protection contre le froid. 

• Masque facial 

Remontez le buff sur le nez et la bouche pour vous protéger du vent glacial ou de la poussière. Comme Michèle lors de sa course d'orientation dans le désert du Maroc!

• Cagoule 

Pincez une extrémité sous le menton et remontez l'autre sur le crâne pour une protection intégrale du visage et de la tête. 

Pour le soleil et la chaleur

• Bandeau 

Portez-le autour de la tête, plié ou non, pour éviter que la transpiration ne coule sur le visage. 

• Bandeau poignet 

Enroulez le buff autour de votre poignet pour éponger la sueur pendant les activités physiques. 

• Protection de tête 

Portez-le comme un foulard sur le crâne pour protéger votre tête du soleil. 

Utilisations créatives

• Bonnet 

Faites un nœud au milieu pour créer une forme de bonnet, puis rabattez l'excédent de tissu sur la tête. 

• Pirate 

Tenez les extrémités et ramenez-les vers vous pour former une ganse, comme un chapeau de pirate. 

• Filtre à eau 

En cas d'urgence, faites un nœud au milieu pour l'utiliser comme un filtre grossier pour l'eau, explique Montagne Trekking. 

6-    Pochette en silicone

Ce petit bijou est tout simplement fantastique! L’un des modèles que nous utilisons est le WINDSIUUU, un sac 100 % en silicone de qualité alimentaire. Idéal pour stocker les aliments, congeler les restes ou emporter les repas, ce sac de rangement réutilisable allie durabilité, utilité et respect de l’environnement.

Nous préparons nous-mêmes nos repas, que nous déshydratons ensuite : le poids devient alors minime donc parfait pour le backpacking! Une fois au campement, il suffit de faire chauffer de l’eau, de la verser dans la pochette contenant la nourriture et d’attendre une quinzaine de minutes pour une réhydratation complète. Et voilà : notre repas est prêt à être dégusté! On élimine en plus les risque de faire coller notre repas dans le chaudron et ça réduit la vaisselle.

Ces sacs ultra pratiques passent au congélateur, au micro-ondes et au lave-vaisselle. Ils peuvent même être bouillis dans l’eau avec la nourriture. Après usage, un simple rinçage suffit, et la pochette est prête pour une nouvelle aventure.

7-    Drap de sac en soie - Forclaz MT500

Dormir dans un drap de sac (aussi appelé sac à viande du côté de France 😳) protège efficacement notre sac de couchage et facilite son entretien. Moins de lavages, c’est donc une meilleure durabilité et des performances thermiques préservées au fil du temps. Idéal en gîte ou en refuge, il offre une barrière d’hygiène supplémentaire et un confort accru. Pour un meilleur bien-être, on doit choisir un modèle dont la forme correspond à celle de notre sac de couchage: momie dans notre cas.

Le drap de sac en soie Forclaz améliore la chaleur intérieure de notre sac de couchage d’environ 1,5 à 2 °C. Un petit plus qui fait toute la différence lors des nuits fraîches en plein air. Très utile dans le cas où on ne veut pas avoir plusieurs sac de couchage avec différents types de performance isolante.

Voici autre petit truc que nous aimons faire avec ce liner. Lors des saisons plus chaudes, nous insérons notre matelas de sol dans le liner, et nous pouvons simplement nous couvrir avec notre sac de couchage, ouvert, sans avoir à dormir directement sur le matelas de sol. La soie étant hyper douce, agréable au contact, ce qui apporte un vrai plus confort.

8-    Hydratation

Personnellement je n’aime pas le sac d’hydratation: je trouve que ça goute beaucoup trop le plastique. Avec le temps, j’ai également découvert une façon de répartir le poids de mon eau dans mon sac, que je partage ici avec vous.

Pour les saisons plus chaude, je porte généralement trois litres sur moi, répartis de la façon suivante : 2 x 500 mL en avant et 2 x 1 L sur mon dos. Vous connaissez possiblement l’article que j’utilise sur mon dos: la bouteille Nalgène, donc deux fois celle-ci. Sur le devant, j’utilise deux flasques molles que j’adore. Pour assurer une très bonne hydratation, j’ajoute évidemment des électrolytes dans mon eau. J’utilise principalement ceux de la compagnie Véga. Elles contiennent du stévia et non un produit sucré, comme le glucose-fructose moins bon pour notre santé. Pour ce qui est de mes bouteilles Nalgène, l'une des deux ne contient que de l'eau pure, ça me permet d’avoir un plan de rechange pour ma chienne, dans les cas où les points d’eau se font plus rares. À noter que pour les flasques, c’est vraiment super si votre sac à dos possède deux petites pochettes ventrales sur les courroies de celui-ci.

En conclusion

Je tiens à mentionner qu’à chaque sortie, j’apporte toujours avec moi un sifflet, un briquet, une couverture de survie, une trousse de premiers soins, une boussole et vous vous en doutez sûrement, mes bâtons de marche. J’utilise des bâtons Black Diamond (je mentionne la marque ici parce que j'avais acheté des bâtons de la marque maison Sail qui ont brisé dès leur première utilisation, la qualité est très importante!) Je ne peux compter le nombre de fois où ils m’ont sauvé les fesses d’une chute probable avec impact douloureux... 😆

Je vous invite à nous écrire si vous souhaitez avoir plus de détails concernant un ou plusieurs accessoires, et également, si vous avez envie de partager vos essentiels. Bonne randonnée! ⛰

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