Récit d'aventure - Trek'in Gazelles: course d'orientation dans le désert du Sahara
- Michèle

- 6 juil.
- 13 min de lecture
Dernière mise à jour : 5 sept.
Comment commencer un article sur une expérience aussi grandiose? Comment des mots peuvent-ils traduire ce que j’ai vécu, il y a quelques mois? Cet exercice m’interpelle, je me lance donc! ;)
Pour la petite histoire, je ne connaissais à peu près pas les 2 filles avec qui je suis partie à l’aventure. J’ai rencontré Karine une ou deux fois dans des événements et jamais Jennyfer! Karine, connaissant mon amour des voyages et du plein air, a trouvé tout naturel de m’inviter à me joindre à leur équipe. C’est donc le 18 décembre 2023 que j’ai accepté, avec grand plaisir et fébrilité, cette invitation.
L’année 2024 a été très riche en planification, entrainement physique et levée de fonds! Nous avons organisé plus d’une dizaine d’activités de financement parce qu’on va se le dire, ça coûte cher, cette expérience fabuleuse! Nous nous sommes par ailleurs associées à la Fondation du Cégep de Granby, question de faire profiter un organisme nous tenant à cœur, dans cette vague de financement.
Mon entrainement physique a débuté en septembre. J’ai commencé à suivre des cours de pilates, de yoga et à faire de longues marches (15-20 km), toutes les semaines. Mon but était de développer mon endurance… et je vous confirme que mes moyens fessiers m’ont laissé savoir que leur renforcement était une excellente idée, surtout la première fois où j’ai parcouru 20 km!
En parallèle à cet entrainement et à l’organisation de la campagne de financement, j’ai planifié le voyage au Maroc avec un très grand plaisir. Trouver des hébergements, transports et activités m’allume au plus haut point. Pour moi, ça fait partie de l’expérience du voyage, le faisant donc durer beaucoup plus longtemps que le voyage lui-même.
Et puis, voilà… le 5 novembre est arrivé à une vitesse folle et nous sommes embarquées dans l’avion, avec l’espoir un peu utopique de dormir sur notre vol de nuit!
Nous avons d’abord visité un peu Casablanca, tout en nous remettant du décalage horaire. Puis, hop, un autre vol pour Er Rachidia, ville du désert, nous rapprochant d’Erfoud, village de base où nous avons suivi notre formation en orientation la veille du départ et où nous avons célébré la fin de l’aventure. Je tiens d’ailleurs à préciser qu’aucune de nos trois n’avait déjà utilisé ces outils d’orientation.
Après une journée de visite d’Erfoud, que nous recommandons à tous (loin des centres touristiques, les gens sont très accueillants), nous avons été initiées aux bases de l’orientation carte-boussole (dans notre cas : compas de visée). Je crois que c'est à ce moment que nous avons réalisé pleinement dans quelle genre d'expérience nous nous étions embarquées! Ouf! C’est donc le cerveau sur le point d’exploser que nous avons passé une dernière nuit à Erfoud, avant de nous rendre sur le camp de base incroyable, situé directement dans le désert du Sahara. La fébrilité a atteint son comble en cette fin de journée : découverte de notre tente, des espaces communs… C’est aussi à la fin de cette journée qu’on nous a retiré nos cellulaire… cette course en est effectivement une « old fashion », sans aucune technologie.
Concept du Trek’in Gazelles
Le Trek'in Gazelles est un dérivé à pied de la course d'orientation en véhicule (4x4, moto, quad...), créée par Maïenga en 1991: le rallye Aïcha des Gazelles du Maroc. Il s'agit d'une course entre femmes, en équipe de 3, dont le but est de trouver des coordonnées GPS précises, dans le désert du Sahara, sans technologie.
Tout d’abord, le principe de base est que nous accumulions des points chaque jour, parfois dans le négatif, parfois dans le positif. La première chose qui aurait pu nous faire perdre des points aurait été de ne pas pointer un Point de Contact (CP) obligatoire, dont nous recevions les coordonnés tous les soirs. Nous étions évidemment suivies grâce à une borne GPS que Karine portait dans son sac à dos. Pour qu'une borne soit pointée, nous devions nous tenir à proximité de celle-ci, dans un rayon maximal de 10 mètres. Ne pas pointer un point de contact obligatoire nous aurait fait perdre 5 points... mais le pire de ne pas en avoir pointé un, c'est que ça aurait annulé tous les suivants! Cet élément important aura un gros impact sur notre deuxième journée...

La deuxième façon de perdre des points consistait en la différence de mètres (ou km) entre le parcours idéal à vol d'oiseau et le parcours réel effectué. Ici, le but était de marcher en ligne droite autant que possible, peu importe les obstacles ou les dénivelés sur notre chemin. Ça veut aussi dire que, lorsqu'on choisissait un CP bonus (que je décrirai plus loin), nous devions vraiment le trouver, sinon ça nous rajoutait des kilomètres sur notre parcours idéal.
Finalement, la seule façon dont nous pouvions gagner des points supplémentaires, c'était avec les CP bonus. Ceux-ci se classaient en différents niveaux de difficultés, les rouges et les noirs étant les plus difficiles. Les noirs valaient 3 points, les rouges 2 points.
Tous les soirs, nous recevions un « road book » dans lequel nous avions les coordonnés de tous les CP obligatoires, les indications pour le premier CP bonus (qui était aussi obligatoire, afin que toutes les équipes ne partent pas dans la même direction) et celles du deuxième CP bonus optionnel. Les autres coordonnés des CP bonus nous étaient donnés lorsque nous arrivions au CP obligatoire contact (un seul par jour, qui était aussi le point de ravitaillement et l'heure du dîner).
Nous placions donc tous ces points sur nos 2 cartes: une à l'échelle 1/25 000 et une à 1/50 000. On nous a fourni 2 règles magiques et 2 rapporteurs bretons. Les CP bonus n'avaient pas de coordonnés, seulement le cap que nous devions prendre à partir du CP précédent ainsi qu'un nombre de kilomètres à marcher vers ce cap. Étant totalement novices dans ces notions, on peut dire que ça nous demandait beaucoup de jus de cerveau chaque soir!
Sous un format journal de bord, voici maintenant ce que vous attendiez : la description, jour par jour, de cette aventure hors de l’ordinaire! Les photos ont été prises avec un bon vieil appareil photo, sans gps bien sûr, validé lors de l’admission, préalablement à la course.
Jour 1
La veille, nous avons convenu d'une stratégie: nous ne pointerions que des bonus noirs et nous marcherions à la file indienne, pour rester concentrées sur notre objectif. La journée a donc bien commencé, avec un levé à 5h30, puis déjeuner en écoutant le breefing quotidien, dans un mélange d'excitation et d'appréhensions!
Avant d'aller nous installer dans notre sas (appelé «enclos» par Jen!), nous avons mesuré nos pas sur la distance de 300 mètres, pour constater qu'il nous en prenait 410 pour y arriver. Ce chiffre nous a suivi pendant les 4 jours! En cette première journée, par contre, on n'avait pas encore compris l'importance de mesurer les distances que nous parcourions...
À 7h15, nous étions donc dans le sas, avec un départ aux environs de 8h pour ce premier matin (les départs étant distancés de 4 minutes les uns des autres).
Nous avons fait une première tentative de triangulation... pour nous rendre compte que c'était plutôt difficile de nous repérer sur le terrain. Faire le lien entre ce que nous voyions avec nos yeux et ce que nous lisions sur la carte sera resté plutôt difficile jusqu'à la fin, mais particulièrement les 2 premiers jours.
Finalement, notre premier CP bonus noir n'aura pas été trop difficile à trouver, on peut lire la fierté sur les visages de Jen et Karine sur la photo!

Puis, direction premier CP obligatoire de cette journée, qui était tout à fait magnifique! Le mois de septembre 2024 a amené des précipitations records dans les dunes de Merzouga et a même créé quelques lacs. Des gens du monde entier sont venu pour être témoins de ce phénomène extrêmement rare. Et bien voilà, nous avions un CP placé sur un arbre entouré d'eau! Ça a donné des paysages extraordinaires, quel privilège!

Le premier événement vraiment marquant de cette première journée aura sans aucun doute été notre deuxième CP bonus noir... il était loin et nous n'avions qu'une photo satellite pour le reconnaître. Une seule autre équipe s'est risqué à le trouver. Nous n'avons presque pas dévié pour nous rendre, au point où Michèle s'est profondément enfoncée dans la boue, photo à l'appui! Mais nous l'avons trouvé: quelle émotion puissante de réaliser que nous nous sommes repérées sur une aussi longue distance!

L'ambiance s'est un peu gâchée lorsque nous sommes parties du CP obligatoire contact, après dîner. Nous avions choisi un CP bonus noir dans une certaine direction, mais sommes parties dans la direction opposée, dans les dunes (alors que nous devions les contourner toute la journée)! Lorsque nous l'avons réalisé, nous avons décidé de pointer un autre CP bonus noir, qui était dans le cap choisi. Nous avons donc triangulé... sur les mauvais repères! Pas besoin de vous dire que nous n'avons jamais trouvé le fichu arbuste de la photo!
Le soleil décline très rapidement, en fin d'après-midi, dans le désert du Sahara... nous avons décidé de tenter quand même de nous rendre au bivouac par les dunes: seulement 6 km! Mais voilà, c'était mission impossible dans le noir. Nous avons donc finalement activé la fonction d'appel d'urgence sur notre balise gps pour qu'on vienne nous chercher. Des gens de l'organisations nous ont donc raccompagné (eux dans leur véhicule, nous à pied) pour les kilomètres restant... assurément plus que 6! Le moral était quand même bon, malgré tout.
Notre retour au bivouac s'est effectué à 21h30... ouf! Passer au classement (extase lorsque nous avons réalisé que notre score n'était pas si pire!), souper, douche, faire les cartes du lendemain... dodo à 1h! La nuit a été courte.
Pointage final: environ -8
Jour 2
Oh que le levé a été difficile, après seulement 4h30 de sommeil! Tant bien que mal, nous nous sommes trainées pour déjeuner, décollant tranquillement nos yeux. Heureusement, l'énergie puissante du groupe nous a propulsées lors du départ et effacé la fatigue de ce dur début de journée.
Fortes des apprentissages de la veille, c'est avec un bel état de confiance que nous avons commencé à marcher vers notre premier CP bonus rouge. Oui, nous avons changé notre stratégie en choisissant soigneusement nos CP bonus. Que des rouges et ceux qui semblaient le plus faciles à identifier sur le terrain! Parlant de stratégie qui a changé, notre objectif s'est aussi affiné: nous avons décidé que nous voulions améliorer notre pointage chaque jour, tout simplement. Peu importe notre place au classement, nous voulions nous comparer à nous-mêmes!
Après avoir trouvé notre premier CP bonus, nous sommes rapidement parties vers ce que nous croyions être le premier CP obligatoire, au cap de 90 degrés. Nous savions que nous avions à marcher environ 1,5km pour le trouver. Je pense qu'on peut dire que c'est à ce moment que nous avons commencé à compter scrupuleusement nos pas. Après avoir marché plus que ce que nous devions, nous avons bien pris conscience que nous n'étions pas dutout au bon endroit. Après vérification, nous avons réalisé que nous étions parties dans la direction complètement opposée à notre cap, à ce qui serait en fait notre prochain cap, pour le deuxième CP bonus. Pour attraper le CP-1, nous devions donc faire complètement demi-tour, au cap 270 et marcher presque 3 km!
Heureusement, nous n'avons fait un détour «que» de 3 km! Après un petit moment de colère contre nous-même, nous avons simplement fait ce que nous avions à faire: marcher dans le cap et compter nos pas!

Le reste de la journée a bien été: nous avons assez facilement trouvé nos CP et CP bonus. Chacune des filles s'est installée dans le rôle lui convenant le mieux: j’étais au cap, Jen et Karine au comptage de pas. Combien de fois, en 4 jours, on a dit: « c'est pour ça qu'on est 3! »?!
Notre progression dans le désert, en terrain rocailleux, nous a fait vivre, encore une fois, une expérience assez rare: marcher dans de la végétation. Les pluies de septembre ont permis à des graines vieilles de plusieurs dizaines d’années de germer et produire plein de plantes aromatiques. Nous avons, entre autres, traversé des champs de roquette et oignon! Ci-dessous, vous voyez une sorte de melon, que nous avons aussi souvent vu, en cette deuxième journée.

Arrivées à l'avant-dernier CP obligatoire, le soleil déclinant rapidement, nous avons décidé de ne pas aller chercher le dernier CP bonus sur notre plan. Il nous aurait fait monter une montagne et dévier de la ligne droite vers le dernier CP, avec assez peu de chance de le trouver. En fait, nous avons même pensé ne jamais trouver le CP-5...! Puis, quelle a été notre surprise de marcher sur une route et voir un attroupement de filles avec leur frontales (il faisait noir) nous dire que c'était en fait ce fameux CP-5! En plus... il faut savoir que chaque CP a une heure de fermeture. Celui-ci était à 19h. Lorsque nous avons réalisé que c'était le point que nous cherchions et avons regardé l'heure, il était 19h01. Mais comme la borne est détectée dans un rayon de 10 mètres, nous ne savions pas si nous l'avions pointé à 19h ou 19h01. Nous avons donc marché la distance nous restant jusqu'au bivouac avec une certaine excitation. Au classement, nous avons choisi d'aller voir Patrick, qui nous a confirmé que nous l'avions pointé à 19h! Quelle chance incroyable!
Notre arrivée a été devancée de 2h par rapport à la veille, donc 19h30. Est-ce qu'on a besoin de mentionner que nous étions COMPLÈTEMENT exténuées à la fin de cette journée?! Une fois l'adrénaline de la marche tombée, après le souper et la douche, effectuer la tâche de placer les points sur la carte a été d'une rare difficulté...! Ce qui aurait dû nous prendre 1h nous en a pris au moins 2. J’avais de sérieuses crampes de cerveau, comme jamais auparavant dans ma vie...! Ceci nous a donc amené à nous coucher encore beaucoup trop tard, soit minuit!
Pointage: +2
Jour 3
Après un encore trop court 5h30 de sommeil, nous nous sommes levées. Une grosse journée nous attendait, avec de longues distances dans un terrain majoritairement rocheux, qui aura donné du fil à retordre au genou de Jen!
Rien à signaler sur les premiers CP et CP bonus: ça a roulé et nous nous débrouillions de mieux en mieux. Il y a une montagne à l'entour de laquelle nous nous promenions souvent, l'un des rares points que nous avons correctement identifiés sur nos carte: le Jebel Debouaa, que nous avons surnommé grand-papa bienveillant. Comme si tout allait toujours mieux quand on le voyait. Nous sommes donc allées dans cette direction, ce jour-là, le voyant sous un autre angle.

Le gros fait marquant de la journée est sans aucun doute la tempête de sable, la première sur les 4 éditions du trek. On nous avait averti, le matin, qu'il y aurait de forts vents dans la journée et que nous devrions avoir avec nous nos lunettes de ski (elles faisaient partie du matériel obligatoire à avoir avec soi). Ce n'est que lorsque nous nous sommes approchées d'une petite section de dunes que nous avons vraiment goûté cette tempête! Et... comble de l'expérience, le CP contact avec ravitaillement (et donc notre spot à pique-nique et remplissage de bouteilles d'eau) était au centre de la tempête! C'était vraiment particulier de voir ce sable partout et d'essayer de manger sans nous en mettre plein la bouche! Bref, on a bien rigolé! La photo ci-dessous est juste avant d'entrer dans la zone de sable!

Après dîner, nous avons décidé de ne pas faire de CP bonus avant de retourner au bivouac. Ça aurait impliqué que nous placions des points sur la carte avec tout ce sable et ce vent et il était déjà plutôt tard avec encore beaucoup de kilomètres à marcher (et quand même 2 autres CP obligatoires). Et, surtout, nous ne voulions pas nous coucher tard, c'était presque une question de survie! Ça a donc été mission accomplie, nous sommes rentrées à 6h et avons réussi à nous coucher à 10!
Pointage: +3
Jour 4
Bien reposées d'une nuit de 7h, nous avons eu la chance de partir dans les premières équipes, à 7h34, enfin!
Tous les matins, nous devions, peu importe l'heure de notre départ, être dans notre sas à 7h15. Baigner dans l'effervescence des groupes qui partaient était grisant! L'énergie de camaraderie, d'enthousiasme et de joie était euphorisante! Tous les matins, quelques minutes avant notre départ, nous avions Antoine, kiné, qui venait nous proposer une séance d'échauffement bien appréciée.
Cette journée avait moins de kilométrage que les autres, puisqu'elle se passait entièrement dans le grand carré de sable des dunes de l'Erg Znaigui. Elle était aussi beaucoup plus facile à naviguer. Difficile de se perdre quand 147 équipes de 3 femmes se suivent de façon plus ou moins rapprochée, marquant le sable de leurs pas.
Pour une deuxième fois, nous avons expérimenté la sensation de « stair master » chaque fois que nous arrivions dans la partie molle du haut des dunes. Heureusement, la majorité des dunes ont du sable dur qui se marche quand même bien. Deux situations répétitives avaient lieu, lors de cette journée: je devais vider ses souliers du sable et les fameux mots: « gorgée d'eau » pour se rappeler mutuellement de boire, déjà que nous avons eu des babines bien sèches dès le premier jour!

Nous avons donc pointé tous nos bonus rouges, en plus des CP obligatoires, évidemment. Nous avons eu un peu de vent, mais heureusement pas autant que la veille.
C'est donc la journée où nous avons terminé le plus tôt, avec un retour à 15h! Nous en avons profité pour prendre un petit verre sur la place centrale du bivouac. Quelle émotion nous avons vécue lorsque nous sommes arrivées aux 3 drapeaux finaux (photo ci-dessous), puis que nous avons passé l'arche du bivouac! Et surtout, lorsqu'on nous a remis nos médailles de participation!

On nous a redonné nos cellulaires, on en a donc profité pour capturer quelques images du bivouac et communiquer un peu avec notre entourage.
Pointage: +5
Célébrations
Cette dernière journée s’est terminé avec un autre excellent repas (est-ce que j’ai dit qu’il y avait, sur le site, un chef berber, un chef français et un maître sushi?!) style buffet. Puis nous avons eu droit à un feu d’artifice et une soirée dansante sous les étoiles, toujours dans notre camp de base du désert. Quel moment délectable, les mots ne suffisent pas pour décrire cette sensation!

Le lendemain matin, c’était le temps de quitter notre petit nid des derniers jours pour investir notre chic hôtel, de retour à Erfoud. Nous avons eu une très belle dernière soirée (photo ci-dessus), avec un autre délicieux repas, remise des prix, fête de la fondatrice (70 ans en cette exacte journée) et danse. Ainsi s’est terminée cette aventure…! Pour les curieux, nous avons terminé 99e sur environ 150 équipages!
Un dernier petit mot, aussi, pour dire à quel point j'ai été hyper impressionnée par toute l'organisation que ce genre de course suscite! L'équipe doit travailler des mois d'avance pour placer les coordonnés GPS et monter un plan qui a du sens. Pendant l'événement, toute une équipe est au service des équipages: kiné, médecins, infirmières, podiatres... sans parler de l'équipe d'entretient sanitaire du site, des cuisiniers, des gens au classement et au respect du règlement sportif... j'en oublie sûrement!
Pour connaître la suite de mon périple au Maroc (j'y suis restée 2 semaines supplémentaires et Steph est venu m'y rejoindre), restez à l'affût de nos prochains articles!




BRAVO!!!